Il n’y a pas que les papiers, les accumulateurs, les plastiques et le verre qui sont recyclés. Les ferrailles font également l’objet d’un recyclage. Figurez-vous par exemple que 250 milliards de canettes atterrissent annuellement dans les mains des consommateurs. De même, une tonne d’acier recyclé est l’équivalent de 11.57 m3 d’eau, 1.92 t de minerai de fer et 4,46 MWh économisés. Autant dire que le recyclage des ferrailles est d’une importance capitale. L’une des étapes essentielles de ce processus de recyclage est la récupération de ferrailles. Dans cet article, nous parlerons des différentes étapes de l’opération de récupération de ferrailles. 

Le tri des métaux

Quand on parle de recyclage des métaux, cela concerne principalement les ferrailles, c’est-à-dire les métaux ferreux. Sont également concernés les métaux non ferreux. En général, l’acier et l’aluminium sont les principaux métaux qui font l’objet de recyclage. 

La première étape de l’opération de récupération de ferrailles est le tri sélectif. Celui-ci s’effectue auprès des particuliers. Ils procèdent au tri des déchets en tenant compte de leur nature. Si vous doutez encore de l’importance de la récupération de ferrailles, sachez que 47% de l’acier français est le produit de la ferraille récupérée.

Le tri des métaux

Parmi les métaux régulièrement collectés par les particuliers, on peut citer les boîtes de conserve, les canettes, les boîtes métalliques, les bidons métalliques et les bombes aérosol. 

Par ailleurs, le tri sélectif existe sous 3 formes : Il peut s’agir du tri à la source, du tri par apport volontaire ou encore du tri en déchetterie. 

Si vous êtes à la recherche d’un professionnel pour le démontage et l’enlèvement de ferraille à domicile ou pour toute opération de récupération de ferrailles, vous pouvez vous rendre sur ce site https://www.rmconcept.be. Ce spécialiste travaille dans le secteur du recyclage de métaux depuis plus de 10 ans. Il mettra son professionnalisme et son expertise à votre service pour des résultats efficients grâce à ses outils à la pointe de la technologie. 

La réception et le contrôle qualité du fer

L’étape suivante est la pesée et l’identification des produits destinés au recyclage. Après avoir déterminé une zone propice au tri de la ferraille, on procède à un contrôle qualité. C’est la meilleure façon de repérer les situations de non-conformités et d’adopter une bonne stratégie de tri. En effet, les déchets non-conformes sont écartés, ce qui facilite une parfaite identification des différentes qualités de fers. 

C’est ce qu’on appelle le procédé de valorisation des ferrailles. Il consiste à garantir une densification et un dimensionnement des produits On obtient ainsi une taille optimale en ce qui concerne le transport et également pour le recyclage de la matière concernée. L’intérêt de cette densification et de ce dimensionnement réside dans l’optimisation du chargement et dans la réduction d’émissions de gaz à effet de serre.  

La réception et le contrôle qualité du fer

A cette étape, on se sert d’un gros aimant afin de distinguer le fer et l’acier d’autres métaux non-ferreux. Cette séparation est une étape essentielle pour l’optimisation du taux de métaux pur après l’étape de la fonte et de la purification des métaux. 

En effet, passé l’étape du tri, on procède au regroupement des ferrailles par catégorie en tenant compte des matières présentant des caractéristiques identiques. 

Toutefois, il convient de noter qu’avant l’étape du laminage, les métaux triés font l’objet de compression et de broyage. A l’aide d’une presse-cisaille hydraulique, il est possible de compacter les ferrailles en paquets. On peut également les cisailler conformément aux dimensions demandées.  Ce n’est qu’après cette fusion de métaux broyés qu’on parvient au moulage. Celui-ci peut revêtir plusieurs formes. Il peut s’agir de lingots, de barres ou de bobines.